M'apparaît une femme, elle a le teint mat ; En pleine admiration, je me prends pour Lestat. Cette obscure nymphe se révèle pour me mater ; Souverainement, elle me soumet à sa beauté.
L'intrigante avance vers moi, majestueuse ; Elle me pénètre de son iris envoûtant ; Je suis fasciné, désarmé comme un enfant ! Et je sombre dans une torpeur fabuleuse.
Par la puissance de ses miroirs de déité Elle capture mon âme dans son intimité. Asservi à cette symbiose inéluctable, J'éprouve alors un attachement incroyable.
Son regard dément, avide de compassion M’enivre ! En proie à sa furieuse tendresse, Je chavire dans cette langoureuse agression. Je fantasme l'étreinte de cette déesse.
Son affection, terrible ! est implacable. Son infini bonté achève ma raison ; Mon émotion s'accroît, devient insoutenable ! Submergé, je m'abandonne à la passion.