Le soleil s'est enfuit et le soir règne en maître. Esseulé dans la nuit, tu manques à tout mon être. Ton sourire éclatant, superbe et ravageur Me hante constamment, m'obsède avec ferveur.
Ton regard éperdu est ma plus grande faille ; Mon cœur en est esclave jusque dans mes entrailles. Privé de ta chaleur, je tombe au purgatoire : Une morne vallée - cernée par La nuit noire.
Et ta cruelle absence amène un vil présage : Ce Cortège de loups qui me saute au visage. Sinistre et sans pitié, il a planté ses crocs Qui transpercent ma chair et me brisent les os.
Aucune âme ne sait, ni n'entend ma douleur Mon espoir est broyé, dévasté par l'horreur. Le supplice du damné se répète sans cesse ; Mon cœur est condamné, se meurt dans la détresse.
Je voulais vivre un rêve, une idylle exaltée ; Infâme cauchemar dans lequel je suis enfermé ! Me croyant héritier, souverain d'un empire ; Me voici écroué tel un sombre martyre.
Mon Amour ! Je t'aime tellement si tu savais Mais je dois me sauver – si je veux exister.