Ce vendredi, huit, otez-vous, vite, de son soleil Laissez-la passer avec ses mousselines Avec son étoile et son croissant vermeil Son mot d'ordre fut la noblesse de ses signes
La Sultane dénonce ses pillards saugrenus Les monarques n'ont pas de trône à ses pieds Inhumés à la hâte, leur tombes dans les rues Sur le pavé, leurs sort est vendu à la criée
Dans leurs galeries d'or, d'argent, ils ont oublié La vieillesse, la mort et leur ultime vulnérabilité Tout a une fin, et eux aspirent à l' immortalité
Ils vendrediront les braves pour la souveraine Dans la joie, sans violence, ni rancoeur, ni haine Délivrer le belle Algérie de toute main malsaine.