Ô charmante silhouette de mes crépuscules, Douceur, amour, beauté, ivresse de mes nuits ! Ô merveilleuse femme au nectar d'ambroisie Nudité éclatante de mes yeux majuscules
Ô amour, le ciel vous a ravi de notre nid si doux Et mon cœur esseulé est en manque de vous Dans le silence profond de mon havre, solitaire Résonne encore l'écho de votre voix si claire
Et tout mon être en tremble de joie contenue Vous rêvant de me dire me voilà revenue ! Et tout en moi s'exalte, et mon âme et mon cœur Et je vous imagine au détour d'un couloir ! Ô bonheur !
Pour refaire toutes ces choses qui nous ressemblent Et goûter à nouveau au plaisir d'être si bien ensemble Vous fu^tes ma nuit d'été, toute ma vie entière Compagne de mes amours, divine cavalière !
Dans les chaudes étreintes de nos corps enflammés ! Quand à bouche que veux tu, de nos lèvres en feux Nous ne parvenions plus à arrêter les jeux De nos amours, charmés !
Je repense et souris à toutes ces choses ve´cues ! Vous qui veniez vers moi de vos deux mains tendues Votre image dans son cadre qui m'est si souriante Renforce votre absence dans ce si grand silence !
Mais il est des silences bien plus fort que les mots Entre le cœur et l'âme existe un espace clos Une cour réservée aux sentiments précieux ! C'est ma cache secrète, et c'est là que vous êtes
Et j'en suis si heureux ! Votre cœur vit en mon cœur À l'ombre de mes désirs ! Vous êtes ma plus belle fleur Mon plus beau souvenir