Une larme, un sourire pour t'ouvrir mon coeur, Plonger dans l'océan humide, de bonheur, Sentir doucement les vagues me parcourir, Onduler jusqu'au sable pour venir y mourir. La mer comme des larmes, s'arrete sur ma peau, Et glisse lentement pour regagner les flots, Les eaux se font plus douces, plus languissantes aussi, Et chaque vague m'attire vers le large, infini, Heureuse, je me laisse transporter par le courant marin, Qui carresse mon corps dans un doux va et vient. L'océan pour mieux me retenir m'enlasse avec lui, Mais lentement je gagne la plage de son lit. Alors l'écueuil des vagues, dans un dernier adieux, Eclabousse mes pieds de nuages soyeux.