Les ténèbres de mon cœur Comme des ogives S’élancent vers le ciel Assombrissent ma vie Qui devient morne et fictive Alors qu’au bord de mes lèvres Ton nom vient se hisser.
Je le dessine sur le sable mouillé Et je l’offre aux vagues Indifférentes Qui le diluent
Ton regard s’estompe Ainsi que ton rire Tes traits Que je caressais Du bout des doigts M’échappent et déjà Deviennent souvenirs
Comment retenir Le vent Qui berce l’émoi
Submergée Par un désir qui s’accroche Je refuse ce désert infini Qui s’offre Je hurle et je griffe Les murs de ce mépris
Dans l’allée Baignée de lune Les ombres des arbres s’estompent Je veux juste m’allonger Là bas sur la dune Et me persuader Que mon esprit égaré Se trompe.