Enlaçant les nuages De leurs bras de sable Les vagues, au souffle réflecteur Cristallisent les murmures du vent Jusqu’aux falaises abruptes Où mille rayons de soleil entrechoqués Déferlent dans la douceur du couchant
Dans un champ d’écume Constellé de chevelures chlorophylles Plonge la lumière d’hiver, anémique et blême Apostrophant la lune de son cœur de granit Parfumé d’ajoncs blonds et de sarrasin Comme une virgule ponctuant les reliefs d’un néant majestueux à la recherche du triskèle sacré et des légendes harpistes