Les morts n’y peuvent rien, les paroles non plus C’est l’embarcadère d’un troupeau vers l’enfer Tous ces enfants de Dieu, entassés sur le quai Qui attendent le train et son chemin de croix Sur le chemin de fer d’une cruauté crue Seul l’homme peut ainsi dérailler sur la terre Cette terre où n’existe qu’une seule loi Les kamikazes sont déjà morts sur le quai…
Les morts n’y peuvent rien et les vivants non plus Les passagers ne savent pas, qu’en un moment Comme les tours en septembre s'effondrèrent Ils avaient un rendez-vous avec la folie La folie des hommes qui tue sang froid, sans plus Souffle de déraison, souffle le châtiment Les prochains martyrs seront-ils de l’Australie ? Dites maintenant que vous vous sentez libre.
Nous avons le droit de prier et de crier D’ouvrir la Bible à la page du pardon Alors que l’on voudrait crucifier Satan Voyageur empruntant l’avion et le train Toi Lucifer ! Qui te permet de tout piller ? En notre âme tu instilles comme un poison Ces sacrifices ne te rapporteront rien Cesse de massacrer nos enfants innocents.
Sur un quai, un matin, quelque part, en Espagne Un train dégagea ses portes, une dernière fois Renfermant en lui les passagers de la mort Sa carcasse vomira le trouble des hommes Pour l’amour de Dieu ! Que veulent-ils y gagner ? Massacrer des gens qui ne savent pas pourquoi Qui sont-ils donc ? Sont-ils des bêtes ou des hommes ? N’ont-ils pas qu’une âme creuse dans un corps mort.
Les morts n’y peuvent rien, les paroles non plus Si seulement la vie continuait un peu En s’orientant vers l’amour, la compassion Si l’on pouvait étouffer le mal qui nous gruge Les vivants n’y peuvent rien et les morts non plus Maintenant la piété est difficile Où est passée la protection de nos anges ? Écoutez nos cris franchissant le mur du son.
J’ai mal, terriblement mal et beaucoup trop mal Car le mal frappera encore, toujours plus fort Prions, prions, quelle que soit votre religion… Amen!… N’oublions jamais les 11…