Quand bien même une pluie de météorites Voudrait flamber sa passion au ciel insolite Quand bien même un chemin sans roche devant moi Quand bien même les chevaux mordraient dans le feu Quand bien même j’écrirais ici tous les mois Quand bien même… Je n’y arrive plus… Mon Dieu !
Ce que j’écris frappe la plainte de ma vie J’ai franchi le mur de l’escapade et m’enfuis Égarée sur un chemin que j’ai trop aimé Où j’ai reçu beaucoup et pas assez donné Je tourne en rond… rond… rond…sans y toucher le fond Et mon dernier souffle sera la finition…
Quand bien même que les autistes guériraient Quand bien même que tous les matins je prierais Quand bien même que tous les jours je rêverais Quand bien même que je serais encor demain Quand bien même… sur cette toile je ne suis rien…
De site en site… de poètes en poésies Je suis saturée, trop… il y a trop d’écrivains Je suis là comme une pomme dans un verger Piqué par le vers puis assommée dans sa chute Non jamais je ne serai cueilli, butinée Toutes mes dettes ne se paieront pas ainsi Je voulais me faire découvrir, mais en vain Ce n’était rien qu’une déchéance une chute…
Quand bien même que l’éponge ne boirait plus Quand bien même je ne serais plus là demain Quand bien même sachez… vous m’oublierez sans plus Quand bien même que j’écrirais jusqu’au matin Quand bien même que je quitterais pour de bon Quand bien même… Le soleil griffait l’horizon…