Tombe le temps sur ces routes Que les passages ont usées Au fil de vos pensées renversantes. Tournent ces roues innocentes Sous votre vice que la faiblesse A forgé dans son meilleur sentiment.
Donnez-moi une roue, et les cieux Je vous laisserai rêver d'atteindre, Prêtez-m'en deux, et je m'évaderai Avec le vent pour seul compagnon, Mais offrez-m'en quatre, et avec vous J'irai par le monde sans retour. Ne me donnez rien, laissez-moi la santé, Et quand même un jour je courrai la Terre.
Source, sans toi je suis perdue Et pourtant ta présence me perdra Car de toi je suis née, sans raison, Mais ton air sain devient étouffant Et mon oxygène il me faudrait conquérir Pour sans cesse aérer ma vie malsaine Parcourant alors les routes de la liberté.