Plus charmant que l’écho d'une goutte d'eau Qui tombe dans un vase en porcelaine a moitié rempli, Plus mystérieux que le bruit de la brise Qui caresse un feuillage orné de rosée Et plus, attendrissant que le vol d'une jeune hirondelle Est le son de sa voix.
La douceur de son être m'est plus agréable Qu'une couverture un soir d'hiver Et plus apaisante qu'un jet eau de source Un jour de chaleur.
Son regard qui me traverse semble souffler un paisible vent Et en même temps il parait réchauffer dans mon être Les zones glacées par l'absence de rayons d'amour. L’élégance du croissant de lune ne m'inspire pas autant Que l’ébauche d'un de ses sourires.
La plus haute expression du soleil de midi Ne m’éblouis pas autant que les étincelles de charme Qui jaillissent du battement de ses paupières. Même à leur éclosion au printemps les fleurs, Me paraissent fanées à coté de la sérénité Qu'elle m'inspire. Les mélodies des rossignols me semblent cacophoniques A coté du rythme des murmures de sa voix. L’éclat des étoiles est comme timide A coté de son caractère attaché au divin. La valse des plumes dans le vent est pour moi Un contre temps à coté de chacun de ses mouvements.
Dans la réalité, en pensée le jour ou en rêve la nuit A coté d'elle, je veux vivre...