S’il n’est pas entouré par au moins une abeille Le monde est un ensemble en interaction De ce constat surgit la stupéfaction Elle sait nous surprendre elle nous émerveille…
L’homme a-t-il un profil
Différent de celui que nous montre l’Histoire Qui sait forcer le trait qui sait peindre l’horreur Qui comme tel se plait qui ne voit pas l’erreur Et qui cyniquement poursuit sa trajectoire…
Est-il si peu subtil
Dans sa fuite en avant dans sa marche forcée Dans cet imbroglio dans ce colin-maillard Sur la piste tout schuss il va dans le brouillard Il pense rêvasser dans les bras de Morphée…
Un surprenant grésil
Tombe sans prévenir rend la route glissante Jetant dans le fossé nombre de nos projets Qu’ils sont aventureux nos hasardeux trajets La certitude alors se montre grimaçante…
Un œil que puéril
Excelle à concocter des plans sur la comète Il attend le grand soir triste naïveté Il saura revenir à la réalité Une démagogie est toujours malhonnête…
Une toile en coutil
N’a que peu de valeur n’est pas faite de soie Dans notre égarement -qui trahit notre orgueil- Nous savons nous grandir sempiternel écueil De ce piège dément nous devenons la proie…
Qui donc voit le péril
De ce plus toujours plus frôlant le précipice Allons-nous vers demain pour nous y fracasser Ou pour vivre un futur ressemblant au passé Mais sans aucun des tags qui savaient dire ‘Peace’…