D’un dangereux présent sur un siège éjectable Où nous faisons l’autruche en nous tranquillisant D’un rire de dédain d’un rire euphorisant Qui se montre parfois tristement détestable…
Que cache ce baril
Contient-il de la poudre ou plutôt du pétrole Les deux mon capitaine et c’en est explosif Nous sommes rassurés d’un regard évasif Le mensonge éhonté sait être à bonne école…
Que ce regard est vil
Dans sa condescendance et dans son arrogance Dans sa prétention à savoir nous mener Alors que son discours se montre gangréné Par un manque de fond masqué par l’éloquence…
L’homme se croit viril
En gonflant les biceps sans oublier le torse Pourtant la clairvoyance et le discernement Il faudrait les poursuivre avec acharnement La vérité n’est pas dans un rapport de force…
Le temps n’est qu’un chenil
Qui sait transformer l’homme en puissant chien de garde Sur ordre il saura mordre aussi faire le beau Il voudra contre un os pisser sur un Tombeau Cultivant l’irrespect dans une humeur braillarde…
La naissance du Nil
Dans un ailleurs lointain sait nourrir la légende Mais ses eaux sont bien là qu’il soit bleu qu’il soit blanc C’est un amont réel sachant être troublant Qui vient nous émouvoir d’un émoi qui transcende…
Ariane a son fil
Que dire de l’humain qui se déclare ‘sage’ Saura-t-il échapper à la confusion Quitter le labyrinthe et sa réclusion S’enfuir loin de la mort qui là le dévisage…
…
Dans un ‘Ainsi soit-il’
Qu’un monde à la lumière ou rien ne nous effraie Apporte la concorde éloigne le fatal Que le bonheur enfin nous offre un récital Sans tomber de rideau sans que rien ne l’enraie…