Croquer chaque instant de la vie Se chauffer à tous ses rayons La chérir en louable amie Butiner tels les papillons La chanter en polyphonie…
Car bien-sûr douce est la chaleur De cette magique alchimie Qui parfois pleure de bonheur Habillant la biologie D’un mystère interpellateur…
Car bien-sûr il n’est pas facile Quand l’esprit trouble notre cœur D’admettre que rien n’est futile Et qu’ailleurs est un concepteur… La raison se montre indocile…
Car bien-sûr notre digestion N’est en fait qu’un vil ustensile Chimique mais la réflexion N’est-elle qu’un leurre inutile ? Illusoire élaboration ?
…
C’est certain existe le doute Mais pourtant aimer ou penser Ne sont pas sur la même route Que l’action d’aller déféquer… La folie est toujours absoute.