Nos amours finiront dans la fosse commune Creusée au-delà de nos joyeux horizons Quand les ailes de la vie seront fatiguées De battre l’air de tant d’illusoires chimères…
Quand le soleil aura laissé place à la lune Et que nous n’aurons que le regret pour passion Le passé saura la nuit nous vampiriser Et nous enfermer dans une étroite volière…
Alors espérant un salvateur arc-en-ciel Comme alliance de paix après une tempête Le rêve anesthésie surgira du cerveau Amour endorphine d’un hier sur sépia…
Fatigués de tant de questions existentielles Qui rongent qui fatiguent et qui aussi inquiètent Sans raisonnement nous prendrons tous le bateau Porté par les remous du courant de l’émoi…
Y-a-t-il un terme à la période de deuil De tâtonnements où aveuglés d’invisible Nous errons ternes dans une non-vie d’écueils Où la sortie de la fosse semble impossible…