La ghettoïsation que l’être parfois s’inflige Lorsqu’une lame acérée écho d’un dessèchement Freine ralentit ses pas d’un hypnotique vertige Lorsqu’il sombre sous un blues qu’il n’est plus qu’un bégaie Qu’une gloire du passé n’ayant plus aucun prestige…
Qui perçoit ce son strident Qui toujours en lui bourdonne Il n’est que son dissident -Que le miroir espionne- Privé de tout confident…
Quand tous les projecteurs noirs du soleil de la déprime Eclairent la nuit de blanc d’une blancheur sans sommeil L’égo n’est qu’un funambule au dessus du vaste abîme Qui progresse démunit dans le plus simple appareil Sous le vent de l’existence -équilibre illégitime-…
Qui perçoit le ralenti De cette marche oppressive Synopsis sans démenti Pour une histoire agressive A l’étrange ressenti…