Les artificieux baisers de cinéma Arrivent imposés -cadeaux de propagande- ‘Tout va bien je te dis’ bien trop simple schéma De la pensée unique elle dicte et harangue…
Mani veut le pouvoir négation du gris Dans la soumission fleurit l’obéissance Les jours ensoleillés végètent rabougris Le conforme est dit bien chétive arborescence…
Un regard de froideur applique un jugement Et malheur à celui qui -trop seul- le conteste Un esprit formaté dans son assèchement Dit à la Liberté ‘Comme je te déteste…’
C’est beaucoup plus aisé de se laisser porter C’est un autre qui pense et qui pour nous décide Comment le dénoncer qui pourrait alerter La mort reste placide elle reste lucide…
Oui mais c’est délicat de savoir faire un choix Devrait compter le fond souvent prime la forme Et c’est elle qui là donne autant de la voix N’est-elle pas aussi comme du chloroforme…
Avoir tort ou raison sous ce pauvre soleil Avoir tort ou raison quand du soleil naît l’ombre Avoir tort ou raison préférer le sommeil Dans la mort à foison la conscience encombre…