Savoir mais malgré tout continuer sans cesse Continuer de vivre et malgré tout aimer Aimer pour oublier comme pour s’enflammer Oublier que ‘toujours’ ne tient pas sa promesse…
Sauf l’ultime ‘toujours’ voulant dire à jamais Dans le néant du temps dans le froid de la terre Même le plus bavard finira par se taire Ses airs de fanfaron nous sembleront surfaits…
N’est-ce que pour cela que l’existence enfante Comme un feu d’artifice aux pétards que mouillés Sourires édentés prospectus gribouillés Clichés trop retouchés lendemains qui déchantent…
Nous n’avons pas le choix seulement l’embarras Le sort nous a jetés dans cette course folle Est-il un GPS est-il une boussole Qui pourraient nous sortir de ce vaste fatras…
La vie est-elle donc une femme aguicheuse Qui promet sans donner qui n’aime que frustrer Son ultime secret qui peut le pénétrer De quoi donc au final est-elle l’accoucheuse…
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Mais malgré tout cela l’innocence frémit Sachons l’apercevoir elle est comme une offrande Dans le recoin d’une ombre elle sait être grande A nous de réveiller son reflet endormi…