« Bienvenus ailleurs ! » là où il fait gris Ombre de la vie en poker menteur « Malvenus ici ! » terre de douleurs Vase pour les pleurs de nos songes enfuis
« Bienvenue demain ! » douceur et amour Tout au long des jours dénués de chagrin « Malvenue discours ! » et tous baratins Mensonges sans fin -la faux fait la cour-
« Bienvenue le rêve ! » et l’espoir le vrai Même s’il effraie tant il nous élève « Malvenue l’ivraie ! » celle dont l’on crève Qui pompe la sève et tue sans arrêt
« Bienvenue l’Enfant… » même si ce monde Sait n’être qu’immonde et drapeaux de sang « Malvenue secondes ! » et fuite du temps Et vie ouragan que la mort féconde…