Surfer sur l’air du temps sur tout ce qu’il distille Sur tout le novateur sur sa sincérité Rien n’est plus important que cette vérité Loin d’hier vil menteur au regard inutile…
Le monde se refait maçonné de discours Postulats pour mortier moellons de certitudes Enduit au bel effet masquant les servitudes Vite fait le chantier promet de nouveaux jours…
Pour un demain plus clair -surtout pas plus maussade- Sous un ciel vu grisé s’active le présent Par un coup de poker le futur complaisant Pourra se maîtriser d’une simple embrassade…
Est-ce un grand labyrinthe est-ce un colin-maillard Qu’est donc notre existence au milieu des années Un bonheur une étreinte aux attentes glanées Dans cette inconsistance éprise de brouillard ?
L’un rentre dans la ronde et l’autre est un ermite Les générations vont se stigmatisant Toujours la vie abonde et l’homme en artisan Sans modération la rêve comme un mythe…
Le Rêve quelquefois se mute en cauchemars Mais il arrive aussi qu’il chasse des nuages Le temps dans son convoi traversant tous les âges Nous voit toujours ainsi dans moult et moult écarts…