Je n’ai pas pour désir d’aller à Montségur Pour y réaliser comme un pèlerinage Pourtant plus de fumée et l’air s’y trouve pur Ils relèvent d’hier le bûcher le carnage…
Je n’ai pas pour désir d’être un jour un parfait Son regard sur la chair et sa théologie -J’y suis indifférent- sont sur moi sans effet Tout cela ce n’est pas mon idéologie…
Néanmoins ce regard avait un fondement -L’homme engendre la mort l’homme engendre la guerre- Pour lui rien de divin dans un enfantement Il n’y voyait pas Dieu mais plutôt le contraire…
Néanmoins ce regard en constatant l’horreur Lui concédait du sens sa grille de lecture Disait pourquoi le temps n’est qu’un grand massacreur Pourquoi cela se voit dans toute la nature….
Néanmoins mon regard ne peut s’habituer A ce mal au pouvoir dans les siècles qui saignent Pourquoi le monde est-il ainsi constitué Comment interpréter tout ce qu’hier enseigne…
« Seuls les morts ont vu la fin des guerres » aurait dit Platon.