Les doutes psalmodiés Hantent toutes les prières Pulvérisant les frontières Des hier incendiés Qui nous ont irradiés Et qui font les cimetières…
Les morts demeurent vivants Dans une chaude mémoire - Que de souvenirs fervents - Parfois hallucinatoire Il se génère un refus Notre cœur se plaît à croire D’un tout plus ou moins confus Mais toujours compensatoire Que cela n’est pas la fin -Où se trouve l’illusoire Quand le réel semble feint ?- Souffle alors le dérisoire Terrible est son tourbillon Définitif/ provisoire Se poussent au portillon De l’exact aléatoire...
Le lumineux obscurci Nous dessine un oxymore Noir comme multicolore Qui nous met à sa merci A tout jamais c’est ainsi Le mystère dure encore…
Nota : ce poème a été publié dans "Les Cahiers de Poésie" n° 80 (décembre 2024).