Est-ce ton sein qui caressa mes lèvres Ou ma bouche qui soudain l’embrassa Quand les êtres sont comme en pieds de vignes Quand le futile rejoint l’agréable Les corps et les âmes en or malléables Se fondent dans une unité insigne Qui fait oublier l’idée de trépas Dans la plus douce de toutes les fièvres…
Chant de vie et sens en fusion Cette fuite plus que banale Fait communier tous les humains Creuset d’hier qui va vers demain La poursuite dite triviale Est bouquet de pures émotions
Ta présence est richesse Ton amour est fortune Nos psychés ne font qu’une Ce bonheur est ivresse…