L’existence est aussi -distillant une ivresse- Une menteuse qui nous passe au laminoir Car elle est du mensonge une grande prêtresse Offrant une spirale un vorace entonnoir…
Elle y verse du temps -sans indiquer la dose- Et de plus en plus vite il va nous échapper Si constamment cela toujours nous indispose Qu’importe pour finir il sera kidnappé…
Dans ce grand tourbillon de la mer des Bermudes Il se trouve aspiré le mystère est entier Les orages nombreux -éclairs de certitudes- Assombrissent nos jours sans faire de pitié…
Dans l’infini du ciel absorbant l’énergie Une même spirale -un étrange ‘trou noir’- Toujours de l’inconnu fait une apologie Au bout du bout la vie aime nous décevoir…
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Mais sur cet océan qui n’est qu’une tempête Juste pour un instant serait-il un îlot Où l’on pourrait gouter sans tambour ni trompette Le bonheur et la paix loin de ce temps brûlot…