La poursuite d’un rêve est chemin tout tracé Qu’importe ce qu’il est qu’importe sa nature Mais rêver pour survivre -et toujours l’embrasser- Est éternelle quête exclusive armature Et la mort c’est déjà voir le temps l’effacer…
Le sentir nous porter comme une belle flamme Est joie intérieure habillant tout le gris Quand le ciel s’assombrit notre cœur le réclame Il se montre plus fort que tous nos jours aigris Et la mort c’est déjà le temps qui le diffame…
Le rêve est une main tendue à l’absolu Tendue à l’infini qui bien souvent nous nargue Et qui nous éconduit d’un rire résolu La chimère souvent d’évidence se targue Et la mort c’est déjà voir le temps du Salut…
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Le rêve est notre essence Plus fort que l’animal De notre décadence Et de tout le ‘normal’ Qui n’est qu’évanescence…