Au pays des prédateurs le concours est millénaire Plus cruel que moi tu meurs misérable est le vaincu Respectable est le vainqueur -que l’acclame le tonnerre !- Il mérite les honneurs le faible a bien trop vécu Au royaume des horreurs la misère est ordinaire…
Quand les rênes du pouvoir sont entre les mains d’un loup Tous les crocs de sa mâchoire en quête d’une pâture Sans nullement s’émouvoir font qu’il se comporte en fou Voyez-vous tous les mouroirs qu’engendre une dictature L’ombre même de l’espoir se retrouve mise au clou…
Le rêve sait s’exiler au creux de quelques neurones La mort dans son jubilé vient mépriser le petit Pourtant même mutilé le songe conduit des drones Eux seuls peuvent s’exiler au-delà du perverti L’espérance voit ses clés se transformer en icônes…
Aujourd’hui tout est brumeux mais demain sera trésor Un jour le ciel sera bleu sinon pourquoi vouloir vivre Je lis cela dans tes yeux quel apaisant réconfort Loin de nos hier frileux le bonheur enfin se livre Aimons-nous donc sous ces cieux qu’ils soient notre château-fort…