Ne jamais se poser Mais juste se suspendre Le vide apprivoisé Se laisse enfin surprendre Et l’esprit doucement Qui cherche à désapprendre Lévite gentiment…
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Que le trouble frémisse Tout petit papillon Dénué de malice Fuyant le tourbillon De la trop grande foule Continuel brouillon D’un identique moule
Qu’il puisse s’incarner Pour juste une seconde Dans un instant bien né Auréolé d’une onde Dans un instant vibrant Qui loin du grouillant monde Se montre conquérant…
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Ne jamais toujours dire Qu’espérer n’est que vain Car l’espoir peut élire En grand magicien Un cœur qui désespère Même au fond d’un ravin Du fictif qui prospère…