Où seront mes hier dans un proche demain Quand tout aura changé même aussi mon visage Que peinard Chronos me crachera son venin Et qu’alors j’errerai dans un grand déphasage ?
Tous mes souffles nouveaux ne seront que ringards Je sentirai sur moi de méprisants regards Qui me reluqueront comme un vieux dinosaure Comme un gars du passé que le présent dévore Voire un extraterrestre un mec pas dans le coup Un paumé radoteur venu d'on ne sait d’où Vite fait salué par pure politesse Tout ça je le verrai -qui verra ma tristesse ?-...
Sans doute que jadis je fus semblablement S’applique un même sceau je n’en veux à personne Je pense à tous et tous toujours aimablement -Vibre une éternité qui dans mon cœur résonne-...