Je t’espère un peu comme un gentil rêve Dans le froid du soir dans de trop grands draps Quand le bruit du jour sombrement s’achève Et que vient la nuit bien loin de tes bras…
Je t’espère alors en noble sésame En eldorado dans la pauvreté Sachant tendrement réchauffer mon âme -Le sort s’en occupe avec apprêté-…
Je t’espère aussi câline gentille Le miroir le dit l’homme est fait de chair Taisons les discours et leur pacotille -Ce jardin secret me demeure cher-…
Je t’espère encor fidèle boussole Sachant constamment percer le brouillard Qui par sa rigueur met à bonne école Indiquant demain loin de tout hasard…
Je t’espère en plus indélébile encre Pour mon cœur buvard pour nos beaux serments Fermement tissés rien ne les échancre Je t’espère en fin de mes errements…