Combien de faux ‘toujours’ dits pourtant sans mentir Dits dans la vérité d’un temps en équilibre D’un équilibre instable ignorant que la mort Sourit que trop sournoise en attendant son heure Doivent dans le secret qu’un ciel d’azur effleure Essuyer une larme en se disant encor Que leur éternité qui dans l’absence vibre N’était qu’un voile noir qu’il faut là revêtir…
Combien de vrais ‘toujours’ -simples mots d’opérette- Virevoltent légers dans de vains courants d’air En échos de non-sens de réelles ivresses De flashs éblouissants qui savent égarer Doivent face au miroir alors désemparé Agité de reflets riches d’ondes traîtresses Pâlir dans le matin sous un soleil amer En pensant que la vie est un jeu qui les jette..