Il se dit que l’amour n’existe pas sans preuve Qu’elles sont un cours d’eau qui constamment l’abreuve Qu’il devient un jardin fait de splendides fleurs Qu’alors jour après jour il fait battre les cœurs…
Il faut le reconnaître il se dit tant de choses Par de nombreux bavards -discoureurs grandioses- En mots affirmatifs qui savent tout sur tout Qui savent imposer la force d’un bagou…
Pourtant moi je le sais bien loin de ce battage Qui n’est qu’un lieu commun qu’un banal radotage Qui sans cesse s’affiche ou tout noir ou tout blanc Existe un univers où vibre le troublant…
Pourtant aimer parfois se fait dans le silence Hier parle à demain dans une confidence Aujourd’hui se traverse au sein d’un beau secret Qui demeure et survit porté d’un feu discret…
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Je t’aime et je nous rêve au fort d’une chimère Réelle et impossible où toujours solitaire Je pense encore à Toi respectueusement Ce songe est toujours là mystérieusement…