Dans l’objectivité ma subjectivité -A moins évidemment que ce soit le contraire- Regarde le grand monde et tout son arbitraire En spectateur/ acteur sans se laisser distraire En tout petit porteur de cette humanité Qui méprise souvent notre mortalité…
Chacun son commentaire et nul ne veut se taire Car nos mots sont parfois comme une ébriété Qui viendraient pour calmer toute une anxiété Pourtant dans un abus de volubilité Sans même le savoir le verbe est tributaire D’un miroir éphémère il est son vacataire...
Et ça cause toujours sans perspicacité Et ça discute encor parole incendiaire Loin du discernement -qui reste au vestiaire- Pourquoi ne sais-tu pas que belle est la prière Que belle est l’éloquence -et son acuité- Au sein d’un brouhaha d’un silence avisé…
Perdu dans les hauteurs je regarde la terre Qui permet notre vie avec fidélité Alors que les humains dans leur brutalité Viennent la malmener sans culpabilité A quoi servent mes pleurs face à cet inventaire Lequel parmi ceux-ci se montre salutaire…