Il m’arrive parfois lorsque je m’abandonne Que d’un coup le passé me coupe du réel Et même si cela reste inhabituel Alors subitement le souvenir entonne Un hymne singulier -le sépia rayonne Je marche sur le fil d’un fugace arc-en-ciel-…
Il m’arrive souvent dans ce bain d’innocence De prendre dans mes bras mes parents pourtant morts Terminés nos jours gris et leurs sombres décors L’Amour a sublimé même l’évanescence...
Il m’arrive parfois d’imaginer demain Dans la réalité de telles retrouvailles Partout serait la Vie et plus les funérailles Plus aucune douleur fini ce lot commun Qui sait nous affliger finissant le chemin Le temps serait brisé comme aussi ses murailles...