Dans le vent du futur nos années se dissipent L’aura de tel objet sentiment subjectif Chanté par Lamartine au désespoir s’agrippe A la vaine vapeur qu’on appelle affectif Avec laquelle tous nous formons une équipe…
L’objet n’est qu’un miroir (un miroir qui nous ment Miroir à souvenirs où brillent les fantasmes -Hier s’y reconstruit-) qu’un miroir déformant D’où surgissent souvent d’étranges ectoplasmes D’où parfois le passé brille comme un diamant…
Un sourd est-il sensible au charme d’un orchestre Un aveugle l’est-il à celui d’un tableau Le réel n’est aussi qu’un bien mis sous séquestre Tous nous le percevons d’un tout petit hublot La barque de Kronos n’a pas de vaguemestre…
Devant une ruine où vibre le néant Qui perçoit le bonheur d’une ancienne époque N’écoutant pas les vents venant du toit béant Ecoutant le passé qui parfois nous convoque Nous rapprochant d’hier à grands pas de géant…
Nous avons des objets auxquels tous on s’attache Ne finiront-ils pas dans un vide grenier Au baisser de rideau quand sonne la relâche Notre temps se dissout tout vient nous renier Tout se dissipe alors… Illusoire panache…