En notre mémoire encore vibrante Tous nos souvenirs du cœur de l’esprit -La flamme d’hier reste dévorante- Sont là bien vivants car rien ne périt Dans un temps sans âme ils sont une rente…
Quand l’avenir meurt dans un présent froid Le passé devient dans sa survivance Le seul antidote au mortel effroi Au temps disparu qui trop vite avance Dans ce temps perdu le fantasme est roi…
Et puis tout s’efface Le jour disparaît Plus la moindre trace De son grand secret La mort nous embrasse…