Beaucoup se verraient bien vêtus d’une autre peau Un artiste un voisin mais ne plus être eux-mêmes Et d’un œil envieux ils disent là ‘Chapeau…’ Ils déclarent leurs jours dignes des chrysanthèmes Estimant leurs parcours noyés dans le troupeau…
Cette éternelle fuite est au final facile D’une folle poursuite on s’éloigne de soi Suivant un demi-dieu fictivement docile Qui de sa pacotille éteint tous les pourquoi Briser cette bastille est vraiment difficile…
Délicat d’habiller sa propre nudité Tout recroquevillé la nuit notre esprit tremble Son miroir anxieux de son acuité De son discernement subtilement rassemble Tout le morcellement de notre ambiguïté…
Plutôt que de chercher notre terre natale Où l’on peut s’écorcher sur de loyaux récifs D’un triste qui mieux mieux dans une erreur fatale Où la règle est cloner -pauvres esprits passifs- Beaucoup vont chantonner d’une ivresse létale…