Se dire c’est fini mais loin d’être achevé Quand la mort impunie aimable nous appelle C’est sans doute cela que notre cœur martèle Le temps qui le voit là devrait le préserver…
Juste se revêtir d’une belle innocence Juste vouloir sentir encor l’odeur des champs Contempler l’univers loin des regards méchants Tout en étant ouvert à sa magnificence…
Et bien sûr regretter tous ces égarements Que les jours ont jetés partout sur notre route Quelquefois notre orgueil par un coûte que coûte Devient comme un écueil dans des déchirements…
Quelques timides larmes Viennent aux coins des yeux Quand le soir est trop vieux Il faut poser les armes…
A l’heure des regrets Quand tout et tout s’efface Que l’onde de la Grâce Nous offre ses secrets…