Il arrive parfois que de grandes marées Nous livrent sur la plage en nous voyant surpris Des traces du passé par les flots égarées Que nos yeux ne voient pas comme des vains débris…
Il arrive parfois qu’une vieille valise Ouverte par hasard au recoin d’un grenier Nous montre un peu d’hier alors on réalise Qu’aucun pleur ne saurait se garder prisonnier…
Il arrive parfois que des braises éteintes En fait ne le soient pas car rien qu’un léger vent Qu’un baiser tout timide et s’envolent les craintes La flamme alors repart semblable au temps d’avant…
Il arrive parfois qu’un émoi nous emporte Il vient sans prévenir s’impose maintenant L’intemporalité court lui prêter main-forte Dans un étonnement pour le moins surprenant…
Oui parfois il arrive En sachant nous troubler Qu’une onde possessive Vienne pour nous combler…