Le blues de la quarantaine Pour l’âme est comme un miroir Qui se fissure et se ride Dont le reflet douloureux Dans le silence interroge Venu bien rapidement C’est un ‘Déjà !’ qui s’impose Adieu l’immortalité La belle hospitalité De Chronos n’est qu’une rose Qu’une arnaque qui nous ment - Elle nous masquait l’horloge Et son tic-tac vigoureux Qui chante l’éphéméride- La finitude au pouvoir Sait nous mettre en quarantaine :
Isolé de l’avenir Qui là semble inaccessible Isolé d’un bel hier Qui brille par son absence C’est dans cette évanescence -Son goût se révèle amer- Que sous un joug inflexible Le temps sait nous démunir…