Qui pourrait percevoir la limite des choses Qui pourrait concevoir ce qu’est leur horizon Quand tout s’offre à nos yeux dans une déraison Sachant nous abuser par des métamorphoses…
Le gris se montre en bleu dans un moral vainqueur Le bleu se montre en gris dans un moral qui plonge Un peu de vérité comme un peu de mensonge Habitent notre esprit font battre notre cœur…
Sur l’image d’un fil un pseudo funambule Se croit sage et gracile -ou ne s’estime pas- Le temps vient l’embrasser d’un baiser de Judas Qui saura le pousser vers le grand crépuscule…
Dans l’ombre du miroir se dessine un reflet Dans l’ombre d’un savoir l’individu se dresse Tout autant qu’il s’affirme en folie en sagesse Mais sait-il clairement qu’il n’a qu’un court délai ?
Poème publié dans le n° 62 (février 2021) de la revue "Interventions à Hautes Voix" - page 23