Les souvenirs immobiles Là fantomatiquement Là silencieusement Se montrent indélébiles…
Au sein d’un sommeil profond Où jamais ils ne vieillissent Où jamais ils ne périssent Jamais ils ne se défont…
Loin de toute évanescence Dans notre psyché blottis Ils restent comme tapis Ils dorment dans l’innocence…
Puis parfois tel un volcan Doté d’un souffle éloquent Tout un magma fait surface S’impose quoi que l’on fasse Ce jadis réanimé N’est pas à mésestimer Ces larmes qui nous affleurent Montrent qu’en fait il demeure…