Dans la pudeur de l’âme C’est tout timidement Silencieusement Que vibre son sésame…
(Quant à celle du corps -Riant sans retenue Va la poussière nue- Maudits soient les tchadors !)
La beauté du silence Devrait aller de soi Son contraire déçoit Il n’est qu’une indécence…
Déballer son tourment A qui veut bien l’entendre Sans honte se répandre Et bien c’est infamant…
Mais par la poésie L’émotion saisie Ecarte les tabous Chantent les aigres-doux De l’être qui confesse Même avec maladresse Tout en humilité Sa simple humanité Quand l’encrier se trouble La psyché se dédouble Une onde alors écrit Ce sans le moindre cri…