Dans un glacial froid étendant son domaine Dans des limbes de givre et d’assombrissement L’âme entre en elle-même humble catéchumène Quand l’égo déchiré strident criaillement Est fatigué du jour qui trop souvent malmène…
Les doutes sont aussi silences ouatés Trop marcher dans le vide et tous nos pas résonnent Au milieu des statues de ces parcs désertés La foule est une mer les pourquoi arraisonnent Au nom de notre hier des rêves avortés…
De faibles lumignons à la lumière éparse Nous couvrent doucement comme le fait un drap Le noir nous dit souvent "La vie est une garce !" Le blanc arrive avec un simple sparadrap Au milieu nous pleurons "La vie est une farce…"
La brume de l’hiver N’est que mélancolie Sur l’espoir recouvert Sur l’ardeur abolie…