Seul face à la mer ou seul face au vent Notre solitude alors se dilue Dans un infini jamais décevant Et comme une aubaine une vague afflue Prenant notre esprit qui va dérivant…
Éloigné de tout et même du reste Il se laisse prendre il est emporté Il est invité d’un élégant geste A laisser le rêve ainsi l’escorter Notre cœur heureux léger se déleste…
Sentiment de luxe offert en cadeau Teinté d’absolu l’instant se déploie Loin de l’obligé du temps commando Dans ce dénuement le bonheur tutoie L’égo démuni qui flotte en badaud…