La Fontaine le dit par des mots éternels Nul ne peut accepter ses demains criminels ‘La Mort et le Mourant’ est une riche fable La leçon qu’elle donne est toujours recevable…
Le centenaire est là regardant l’avenir Arguant telle entreprise il veut se maintenir Son âge remarquable est alors dans l’affaire Un quelconque détail qui toujours l’indiffère…
Nombre de ses amis bien sûr évidemment Ont passé l’arme à gauche et s’il ne le dément Cette sombre échéance en ce qui le concerne Est une étrangeté -qui pourtant nous gouverne-…
Si tous nous regardons dans le rétroviseur Aller jusqu’à cent ans ne fait pas un loser C’est une chose rare et c’est un privilège Cette suite d’instants forme un noble cortège…
Mais si nous regardons plus loin que l’horizon Et cela nous arrive il faut le reconnaître C’est l’infini du temps qui devient notre maître Un flot d’éternité dévore la raison Notre esprit entretient comme une liaison Avec la plénitude -identité de l’être ?-…
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Sur une vaste plage -admirable Crésus- Un peu de sable en moins un peu de sable en plus C’est peanuts au final ainsi vont les années Au sein de rêveries en l’homme enracinées...
Nota : Ce poème a été publié dans le n° 175 (1° quadrimestre 2024) de la revue "L'ALBATROS".