Nous sommes envahis de grilles de lecture Chacun sa vérité devant un même fait Chacun son opinion jusqu’à la démesure Parfois même le simple est noyé dans l’abstrait Le parti-pris devient de la réécriture…
Trop de ces assertions ont un gout de prison Le dogme très souvent se montre tel un prisme Il affirme et prétend insultant la raison Le crime est une gloire au feu du fanatisme Quand l’idéologie est dangereux poison…
Sur le grand échiquier où tous on se démène De nombreux pseudo rois ne sont que pions ou fous Sur la mer des discours le mensonge est sirène Qui entraîne l’humain dans de nombreux remous De couleur rouge sang la certitude aliène…
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Devant ces contre-sens avons-nous un destin ? Que vaut le pauvre pleur de l’âme du poète Quand tous les dictateurs des larmes font festin… Bien sûr le rimailleur ne se dit pas prophète Mais dans l’indépendance il n’est pas un pantin…