La vie est une apnée au milieu de la mort La mort est une apnée au milieu de la vie Vivre n’est qu’un mal être -un simple pointillé- Mourir qu’un petit sas pour se déshabiller Pour quitter l’existence enchaînée asservie A ce trop vaste égo qui semble être un cador…
Le rêve de la mort sévit comme un mensonge Comme illusoire ailleurs aux mains de charlatans Voulant nous abuser par bien des subterfuges Vendant du baratin promettant des refuges Qui seraient des bunkers pouvant vaincre le temps Le piège n’est pas vu l’âme séduite y plonge…
Le rêve de la Vie est un échantillon Comme un beau magasin dont la porte est fermée Une simple vitrine un simple prospectus Une contre façon voire un vulgaire hiatus Une image abimée et même déformée Notre petit bonheur n’en n’est qu’un embryon…
Alors nous survivons pour une heure indocile Rêvant d’un beau toujours bannissant le jamais Et puis un jour ou l’autre apparaît le peut-être Et le renoncement se montre notre maître Et nous nous égarons dans de nombreux "oui mais" Alors l’onde d’hier subsiste en belle idylle…