Au travers d’un regard au travers d’un miroir Au-delà d’un discours comme d’une posture Dans sa fragilité comme dans sa blessure Dans son étrangeté que masque le devoir Dans sa condition l’homme aime à concevoir Un rêve de douceur une belle aventure…
L’âme et sa poésie émotivement vont En recherchant l’Humain dans tout son authentique Le corset de la norme est souvent pathétique Car bien vaine est la forme au contraire du fond S’il est comme la soie elle est comme un chiffon Il chante pour le cœur un précieux cantique…
L’Art est une interface un bien beau rendez-vous Où l’émotion vibre une belle rencontre Sachant vaincre le temps sachant vaincre la montre L’être alors en suspens marche en dehors des clous Il se trouve emporté dans d’étranges remous L’absolu se révèle il se blottit tout contre…
Les morts hier vivants se croyaient immortels Les vivants bientôt morts sont tous faits d’éphémère En montrant son demain l’existence est amère La vie est un parfum les Arts sont ses autels Elle est faite souvent de dangereux cocktails Et nous voudrions tous comprendre sa grammaire…
Telle une trace l’Art nous subsiste à défaut Nos frères du passé de la sorte survivent Nous allons tous pareils dans la morne dérive Nous cherchons le soleil nous trouvons l’échafaud La mort tous nous espère en vorace nympho L’Art restera toujours une admirable esquive…