Le relationnel n’est que rarement saint Entre les quiproquos le poids de l’illusoire Tout celui du passé -qui bien présent nous ceint- Il n’est pas très aisé de construire une histoire Où le simplement vrai jour après jour se peint…
Le oui qui n’est qu’un non le sourire hypocrite Tous les mots assassins tous les terrains minés Fissurent notre vie et son demain s’effrite Tous nos châteaux de sable abimés laminés S’affaissent doucement le rêve périclite…
Faudrait-il se soumettre ou bien se révolter Ou prendre du recul en faisant juste mine Ou faire le constat ‘Telle est l’humanité !’ -Sur base du réel l’idéal se devine- Se contempler de vivre en marchant dépité…
Marcher dans le désert d’un pas de solitaire Mais l’autre en oasis est toujours bienvenu Accroché par le temps le masque sait se taire Il cache tant de pleurs d’un cœur à vif à nu Germes mis dans le sol d’un étrange parterre…