Etre goulu des mots dans une gourmandise Où leur maillage enseigne où clairement ils disent Tout ce que l’on ressent par un effet miroir Qui sait nous étonner -magique est ce pouvoir-…
A moins que ce ne soit plutôt juste l’inverse Notre âme étant leur cible et vite ils la transpercent Ils savent la trouver comme la dévorer Faut-il s’en réjouir faut-il le déplorer ?
Et si c’était les deux dans une belle osmose Qui courant l’un vers l’autre en nous laissant tout chose Se mutaient en geyser pour un bouillonnement Où l’homme se révèle ombre et rayonnement ?
Les mots sont inhérents à toute transcendance Car nous voyons toujours -et c’est une évidence- Qu’ils sont utilisés même par le divin Où l’homme n’est alors pas qu’un simple écrivain…
Les mots sont inhérents à la nature humaine Ils sont le bel écho de tout ce qui la mène Ils ignorent la mort dans une éternité Où douceur et bonté côtoient la vanité…